Ce lundi 25 septembre 2023, la fédération nationale des conseils scolaires a reçu le privilège de témoigner ses constats sur l’immigration francophone au comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes. La fédération démontre que les écoles françaises sont un élément clés qui aide à faciliter l’intégration au pays des élèves suit d’immigration.
Les témoins à la table sont : Valérie Morand, directrice générale de la FNCSF, Tanya Saumure 2ᵉ vice-présidente de la FNCSF, Cyrille Simard vice-président au Développement chez CCNB, et de la chercheuse Marie-Ève Laforest.
Plusieurs points ont été discutés lors de cet événement :
- « L’offre pour l’intégration et l’accompagnement des immigrants est plus complète au sein de la société majoritaire;
- L’égalité réelle n’apparaît pas à toutes les étapes du parcours d’intégration des immigrants francophones;
- Le Canada est un modèle de réussite pour l’immigration, mais pas l’immigration francophone;
- Plusieurs questions ont été posées sur le PLOE et les mesures transitoires;
- La FNCSF a insisté sur l’importance de ne pas avoir de bris de services causé par une interruption des sommes versées dans le cadre du PLOE en raison de l’année transitoire;
- Importance d’avoir un processus plus agile pour la reconnaissance des compétences professionnelles pour les enseignants qualifiés provenant de l’étranger;
- On doit renforcer les mesures d’accueil des communautés et des écoles de langue française et cela passe, entre autres, par une stratégie pour faire face à la crise du logement;
- On doit appuyer les initiatives qui favorisent l’inclusion et le vivre-ensemble.
- La poursuite du rattrapage financier dans le cadre du PLOE est une piste de solution pour offrir un financement adéquat aux écoles afin qu’elles puissent jouer leur rôle pour favoriser l’intégration et l’accueil des élèves et du personnel issus de l’immigration. »
En résumé, on remarque une trop grande disproportion entre les deux langues officielles dans les services d’intégration pour les nouveaux arrivants. Ainsi, cela prend trop d’années pour que les immigrants francophones trouvent des ressources et des services adéquats en français. En conséquence, il y a manque de visibilité sur les services en français dans les régions où le français est minoritaire.
Ce qui, en tant qu’association représentant les systèmes scolaires francophones à travers le pays, nous amène à nous poser la question suivante : Est-ce que l’éducation de langue française est bien visible aux immigrants voulant vivre français dans les diverses provinces ?