L’AFOCSC organise des journées de démarchage politique à Queen’s Park, qui auront lieu au début du mois de décembre prochain. Les dates seront confirmées bientôt. Les rencontres rassembleront la direction de l’AFOCSC et des membres clés du Conseil d’administration. Avec l’aide de Solstice Affaires publiques, nous ciblons les ministres et adjoints parlementaires, responsables de l’Éducation, des Collèges et Universités et des Affaires francophones, ainsi que des membres de l’Opposition.
Les discussions porteront spécifiquement sur le dossier de la pénurie des enseignants et enseignantes en Ontario. Comme vous le savez, le besoin de personnel enseignant qualifié dans nos écoles est criant. En janvier 2021, le comité de consultation provincial sur la pénurie des enseignantes et enseignants en Ontario a présenté son rapport au ministère de l’Éducation, en indiquant une série de recommandations, toutes aussi importantes les unes que les autres. Les conseils scolaires de langue française ont de plus unis leurs efforts, avec l’appui du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFROP ou Le Centre franco), pour créer une campagne de promotion de l’enseignement, « Enseigner en français en Ontario », qui avance de manière positive, pour attirer des enseignants et enseignantes d’ici et d’ailleurs.
Bien que des investissements du gouvernement aient déjà été versés pour rectifier la pénurie, avec comme objectif la promotion, le recrutement et la rétention des enseignantes et enseignants en province, ces démarches nous laissent encore sur notre appétit. Les conseils scolaires, les écoles, et toute la communauté franco-ontarienne, ont besoin de solutions systémiques capables de changer le statut quo pour les années à venir. Dans le cadre des journées de démarchage du mois de décembre, l’AFOCSC se focalisera sur les recommandations les plus pertinentes pour augmenter la capacité et la flexibilité de nos facultés et programmes d’éducation et pour élargir notre bassin d’enseignantes et d’enseignants francophones qualifiés dans la province le plus rapidement possible. Nous sommes enthousiastes à l’idée de pouvoir, non seulement progresser dans ce dossier, mais aussi d’avoir l’occasion de le faire en face-à-face avec nos représentants à l’Assemblée législative de l’Ontario.