Les membres du conseil d’administration de l’AFOCSC sont heureux de reconnaitre le travail et le dévouement des conseillères et conseillers scolaires suivants pour leurs années de service en éducation catholique francophone en Ontario :
Exclusion de l’éducation de langue française de l’enquête de la Commission des droits de la personne de l’Ontario sur le droit de lire
Toronto (Ontario), le 3 mars 2022 — L’Association des conseils scolaires des écoles publiques
de l’Ontario (ACÉPO) et l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques
(AFOCSC) aimeraient exprimer leur déception suite à la publication récente du rapport, le droit de
lire de la Commission ontarienne des droits de la personne (CODP).
La COPD a lancé l’enquête publique sur le droit de lire en octobre 2019 dans le but de revoir en
détail la façon dont l’éducation publique de l’Ontario répondait aux besoins des élèves ayant des
troubles de lecture. Le rapport Le droit de lire propose 157 recommandations.
La raison d’être de la CODP est la promotion et la protection des droits de la personne. Pourtant,
dès le lancement de son enquête en 2019, la CODP a fait le choix délibéré d’exclure les conseils
scolaires et les facultés d’éducation de langue française de son échantillonnage. En effet, seuls
huit conseils de langue anglaise et 13 facultés d’éducation anglophones ont été inclus. Nous
osons croire qu’une étude publique sur l’éducation publique de l’Ontario devrait prendre en
compte ses 4 systèmes d’éducation, soit langue anglaise catholique et public et langue française
catholique et public. Le CODP a agi d’une manière fondamentalement contraire à sa mission, soit
celle de protéger les droits de tous les élèves ontariens, peu importe la langue dans laquelle ils
reçoivent leur éducation. Sur les 157 recommandations dans l’étude, les conseils scolaires de
langue française sont mentionnés à deux reprises.
La CODP demande à tous les partenaires du système d’éducation de l’Ontario d’assumer leurs
responsabilités et leurs obligations légales en vertu du Code des droits de la personne de
l’Ontario afin d’éliminer les obstacles qui limitent les possibilités d’apprentissage et de réussite
des élèves. Or, le fait d’avoir écarté les conseils scolaires de langue française de cette étude est
un enjeu majeur : il existe des différences fondamentales entre l’enseignement de la lecture en
contexte majoritaire, en contexte minoritaire et pour les programmes d’immersion. Comment le
ministère de l’Éducation prévoit-il travailler avec les conseils scolaires de langue française pour
mettre en œuvre des recommandations d’une étude qui les a exclus ?
Benoit Fortin, vice-président de l’ACÉPO, a réagi ainsi, « Nous sommes déçus de l’exclusion de la
perspective de l’éducation de langue française de cette enquête et osons espérer la réalisation
d’une nouvelle étude portant sur les besoins spécifiques des élèves fréquentant les écoles de
langue française ».
De son côté, Johanne Lacombe, présidente de l’AFOCSC, a déclaré, « Nous sommes confiants
que le ministère de l’Éducation comprendra l’importance d’obtenir des données probantes sur les
défis particuliers des élèves francophones liés à l’apprentissage de la lecture en milieu
minoritaire, avant de demander aux conseils scolaires de langue française de mettre en œuvre
des solutions. »
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L’ACÉPO et l’AFOCSC représentent l’ensemble des conseils scolaires (publics et catholiques)
de langue française de l’Ontario ainsi que le Consortium Centre Jules-Léger.
Pour plus de renseignements, veuillez contacter :
Marie Lanthier, agente des communications de l’ACÉPO
marie.lanthier@acepo.org
613 422-0612
Thérèse Osakanu, agente de communications de l’AFOCSC
tosakanu@afocsc.org
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